Le KRC Genk a subi un coup de massue dans la course au titre ce dimanche. Il a subi sa deuxième défaite consécutive contre l'Union et sa première défaite à domicile de la saison, ce qui l'a contraint à céder la tête au Club de Bruges. Après le match, les esprits se sont échauffés. Tout est lié à un incident survenu dans le temps additionnel.
Alors que Genk voulait lancer une éventuelle attaque finale, un deuxième ballon a été jeté sur le terrain depuis le banc de l'Union. Naturellement, l'équipe locale était furieuse.
Le parquet ouvre une enquête sur Union
L'incident s'est finalement soldé par un carton rouge pour Ibrahim Fadili, responsable du matériel de l'Union. Mais des doutes sont rapidement apparus quant à sa responsabilité dans l'incident. Fadili se serait sacrifié pour éviter que le vrai coupable - qu'il s'agisse d'un joueur ou d'un membre du staff - ne soit éventuellement suspendu.
Het Nieuwsblad rapporte que l'incident a pris une tournure négative. Le parquet fédéral aurait ouvert une enquête parce qu'il ne croit pas non plus que Fadili soit le coupable. Il s'appuie sur des images prises derrière le banc de touche, qui montreraient que le ballon est venu d'un autre endroit que celui où se tenait Fadili.
L'espoir de trouver le vrai coupable
Ils espèrent toujours découvrir qui a lancé le deuxième ballon sur le terrain, mais pour cela, ils devront trouver un angle de caméra qui filme clairement le banc de l'Union. En cas de succès, le coupable sera puni.
En attendant, l'Union a souffert d'un sérieux préjudice de réputation à la suite de cet incident. L'entraîneur Sébastien Pocognoli et le président Alex Muzio l'ont également compris, qui ont immédiatement et clairement désapprouvé l'action. Mais le mal était déjà fait.
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