Colassin remercie Anderlecht : "Je n'oublie pas"

Lors de son passage à la tête d'Anderlecht, Vincent Kompany avait un plan assez clair en tête. 

Dans celui-ci, il y avait le fait de donner plus que jamais leur chance aux jeunes avec pour les encadrer des joueurs d'expérience. Parmi les joueurs qui ont été lancés, il y avait Antoine Colassin, qui se rappelle très bien de la date du 19 janvier 2020. Ce jour-là, il a eu l'occasion de jouer pour la première fois avec les A, contre le Club de Bruges, et de marquer.

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"Cette date-là reste à jamais imprimée"

"Cette date-là reste à jamais imprimée dans ma mémoire. On était en retraite à Tubize et trois heures avant le match, Vincent Kompany et Franky Vercauteren m’appellent pour me dire que je commence comme titulaire. Vincent me dit : ‘J’ai prévenu tes parents, ils seront au match, maintenant tu coupes ton téléphone et tu rentres dans ta bulle.’ Je n’avais rien capté durant la semaine : j’étais trop jeune pour lire les plans sur base des entraînements", explique-t-il à la RTBF.

"Puis voilà que je marque, et en plus un très beau but : un sentiment indescriptible ! Si j’avais la boule au ventre avant le match ? Je ne sais plus, c’était un mélange d’envie et de stress... Une fois qu’un match a débuté, je ne suis pas du genre à cogiter : je vis le moment présent, sans penser à rien", se souvient-il.

"Je ne l'oublie pas"

Colassin qui n'a malheureusement pas enchainé comme il l'aurait souhaité : "Après ce match contre Bruges, ça s’est moins bien passé : j’ai marqué aussi les matches suivants, mais je jouais blessé… et j’ai forcé. C’est normal : tu reçois ta chance, tu veux la prendre, tu veux te montrer. Avec le recul, je referais sans doute les choses autrement."

"J’ai donc dû me résoudre à faire opérer ma cheville, j’avais trop male… Puis il y a eu le covid : les soins ont été ralentis et ma revalidation a pris plus de temps. Quand je suis revenu, d’autres attaquants étaient là, il n’y avait plus de place pour moi dans l’équipe. C’est le foot de haut niveau…", poursuit-il.

Avant de conclure : "Mais je ne suis pas amer : quand j’étais blessé, Anderlecht m’a récompensé avec un contrat de 5 ans. Ça, je ne l’oublie pas."