À l’approche des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, l’équipe nationale du Congo se trouve dans l’incertitude en raison de la suspension de la Fédération congolaise de football (Fecofoot) par la FIFA.
Cette décision, effective immédiatement, sanctionne l’ingérence des autorités politiques dans les affaires du football, notamment la révocation en septembre dernier du président de la Fecofoot, Jean Guy Blaise Mayolas, par le ministre des Sports, Hugues Ngouelondélé. Depuis cet événement, une “commission ad hoc” gère la Fédération.
La FIFA explique que cette suspension est due à une ingérence extérieure, ce qui viole les Statuts de l’instance mondiale. La levée de la suspension dépendra du respect de conditions spécifiques, telles que la restitution du contrôle des installations de la Fecofoot et le rétablissement des signataires autorisés des comptes bancaires de la Fédération.
Crise
Cette crise intervient dans un groupe réduit à cinq équipes en raison du forfait de l’Erythrée. Elle complique encore les chances de qualification des Diables Rouges, déjà fragilisées par des conflits internes. Par ailleurs, la sélection avait été contrainte de déclarer forfait pour un match contre le Niger en juin 2024 à cause d’un désaccord sur le lieu de la rencontre. L’avenir des éliminatoires dépend donc d’une résolution rapide de cette situation, afin que la suspension soit levée avant la reprise des compétitions.
Voici quelques jours, nous avions écrit que Chancel Mbamba et Théo Bongonda, entre autres, étaient touchés par cette sanction. Il s'agit d'une regrettable erreur de notre part puisque eux jouent pour la République Démocratique du Congo. Or, c'est la fédération de la République du Congo qui est suspendue. Toutes nos excuses pour cette méprise.