Anderlecht ? "Quand on voit comment ils traitent les gens"

À Anderlecht, la priorité absolue de la direction est évidemment de trouver un remplaçant à Brian Riemer. La question qui se pose est de savoir si un nouveau coach permettra de régler les soucis du club. 

Pour Hein Vanhaezebrouck, les problèmes sont plus profonds que cela. Après s'être manifesté à l'automne 2017 pour racheter Anderlecht et ainsi succéder à la dynastie Vanden Stock, Marc Coucke prenait officiellement les commandes à l'été 2018. Depuis, on ne peut cependant pas parler de succès avec encore aucun trophée remporté. 

Pas à la hauteur

Après avoir procédé de la même façon qu'à Ostende en ayant la mainmise sur les décisions du club, il a réorganisé l'organigramme du club mais n'a pas réussi à obtenir les résultats escomptés. Les résultats sportifs pas à la hauteur et des problèmes financiers qui s'accumulent ont plongé le club dans une situation compliquée. 

Mais Coucke n'a pas renoncé et il a régulièrement injecté pas mal d'argent pour permettre au Sporting d'aller de l'avant. Finalement, il a décidé de se retirer de la présidence et de céder son poste à Wouter Vandenhaute. Mais les choses n'ont que peu changé avec lui et la liste des entraineurs et directeurs sportifs remerciés s'est allongée. 

"Des paroles prophétiques"

Selon Vanhaezebrouck, le problème est donc qu'il n'y a pas de stabilité à Anderlecht. "Les directeurs sportifs ? Luc Devroe, Michael Verschueren, Frank Arnesen, Peter Verbeke, Jesper Fredberg. Dix entraineurs se sont succédé en six ans. Cela s'est traduit par zéro titre et zéro coupe, et même, à plusieurs reprises, pas de qualification européenne. Au cours des dix-sept années précédentes, Anderlecht n'a eu que sept entraineurs et a été dix fois champion et a remporté une coupe", rappelle HVH à Het Nieuwsblad. 

"Malgré l'arrivée de jeunes joueurs, on se retrouve aujourd'hui avec un groupe vieillissant, qui n'a pratiquement aucune valeur. C'est une mauvaise politique. Le club va-t-il s'en sortir ? J'en doute", poursuit-il.

"Lorsque j'ai été licencié, Michael Verschueren a dû me transmettre le message. Je lui ai dit qu'Anderlecht allait connaitre une longue période d'instabilité. Des paroles prophétiques. Quand je vois comment les gens sont traités à Anderlecht, je me demande quand cette stabilité arrivera", conlcut-il.