Ce mardi soir, Anderlecht reçoit Genk. Une rencontre qui risque de se dérouler avec une certaine pression sur les épaules de Brian Riemer.
Décrié par de nombreux supporters, le coach sait qu'il va devoir décrocher un bon résultat avant le duel contre Charleroi ce weekend. Mais il y a un autre homme à Anderlecht qui sait qu'il a la pression.
Conseil d'administration au programme
Alors que son travail a été unanimement vanté la saison dernière, Jesper Fredberg n'a pas été aussi impressionnant dans son recrutement cet été. Le conseil d'administration prévu ce mardi devra lui permettre de s'expliquer sur la façon dont les choses se sont passées.
Celui qui avait amené Kasper Schmeichel, Thorgan Hazard et Thomas Delaney il y a un an a échoué dans pas mal de dossiers cette année. Et même si l'on sait que la volonté était d'éviter des dépenses trop importantes, avec une masse salariale en augmentation, il va falloir rendre des comptes.
Des justfications à fournir
Les explications arrivées à la fin du mercato ne correspondent pas vraiment avec le discours de Fredberg au début de l'été. Le Danois annonçait un Anderlecht agressif sur le marché des transferts mais les arrivées ont mis très longtemps à arriver et l'impression que les Bruxellois donnent est qu'ils se sont déforcés.
Fredberg devra notamment expliquer pourquoi il n'a pas recruté un meneur de jeu, un joueur qui manque cruellement pour le moment à Anderlecht. Si des pistes ont été envisagées, aucune ne s'est concrétisée.
De plus, Fredberg devra justifier pourquoi le Sporting a vendu pour une somme la moins élevée depuis 2015. Seuls les 15 millions de Debast et le million d'Arnstad ont rempli les caisses. La question se pose notamment sur la non-vente d'Anders Dreyer. Le joueur n'apporte plus ce que l'on attend de lui et un départ aurait permis de fairee rentrer une belle somme d'argent.