Osman Bukari (21) est, depuis 2015, le huitième joueur à rejoindre La Gantoise au départ du club slovaque de Trencin. Qu'est-ce qui se cache derrière ces opérations?
Laszlo Bölöni voulait un ailier et c'est à Trencin que Gand est allé chercher Osman Bukari, qui avait joué six mois à Anderlecht en 2018 (il était alors prêté par les Accra Lions) et qui a inscrit 10 buts en 25 matches pour le club slovaque.
L'ancien joueur de l'Ajax Tscheu la Ling, qui entraîne Trencin, n'est pas étonné que Gand s'interesse à ses joueurs. Moses Simon et Samuel Kalu, par exemple, ont rapporté plus de dix millions aux Buffalos.
"Michel Louwagie sait compter", dit La Ling dans Het Laatste Nieuws. "Nos joueurs ont du talent et une marge de progression, c'est tout. Les Gantois sont des gens intelligents, j'aime faire des affaire avec eux."
Tous les anciens de Trencin n'ont cependant pas réussi: Azango et Yem ont été renvoyés à l'expéditeur. "Il n'y a aucune garantie mais on nous surnomme l'usine à talents. Leon Bailey, Wesley, Lobotka de Naples: la liste des tops est plus longue que celle des flops. Il me faudrait dix minutes pour vous citer tout ceux qui ont réussi. J'ai oublié Moses Simon."
Trencin vend ses joueurs bon marché mais exige un pourcentage à la revente. "Sur certains transferts, c'est plus de 50 %", dit un agent. "Mais pas à Gand."
Selon La Ling, Trencin repère des jeunes talents dans le mond entier et les amène en Slovaquie à l'âge de 16 ans. Ils suivent une formation à la hollandaise puis sont revendus. "Chez nous, le classement ess accessoire. Ce qui compte, c'est la formation. Après, nous leur offrons la possibilité de progresser."