De nombreux supporters du Standard en veulent à la majorité des médias qu'ils considèrent à la solde d'Anderlecht et du Club Bruges. Pourtant les critiques sont compréhensibles puisque le Standard ne figure pas dans le top 6.
"Il reste encore énormément de matches à disputer. Il est donc beaucoup trop tôt pour penser à cela. En deux semaines, on peut passer d’une place dans le top 6 au 9e rang et vice-versa. En tant que direction, nous devons pouvoir juger le pour et le contre. Au niveau statistique, nous ne sommes pas où nous voudrions être, mais dans la façon de jouer et dans l’ambiance au sein du groupe, nous sommes dans le bon", a expliqué Olivier Renard à
La Meuse.
Mais le directeur technique est-il aussi atteint par le syndrome Caliméro dont sourient les adversaires des Rouches? "Dans le foot, il y a la réalité et l'objectivité. Et elles sont rarement liées. Si on regarde la réalité, le Standard n'a pas pris assez de points ces derniers temps. Mais si on regarde l'objectivité, le Standard a eu de très bonnes périodes footballistiques sur plusieurs matches et pas seulement notre seconde mi-temps contre le Panathinaïkos", a ajouté Renard à la
RTBF.
"Quand on gagne 5-0 contre Waasland-Beveren, on ne dit pas que le Standard a été bon, mais que notre adversaire a été mauvais. Il faudrait donc que l'on ne gagne que 2-0 pour dire que les Rouches ont fait un bon match."