Même si la France a hérité d'un groupe plutôt facile (Albanie, Roumanie et Suisse), elle partait déjà avec plusieurs avantages.
Tout d'abord, en accueillant la compétition, il était certain qu'elle serait A1 et tirée avant les autres têtes de séries (Allemagne, Espagne, Angleterre, Portugal et Belgique) et ce, malgré sa 25è place au classement Fifa.
Puis, si les Bleus se qualifient, ils auront un tableau final relativement abordable. Julien Guyon, polytechnicien et docteur en mathématiques appliquées de l’École des ponts, explique sur le site du Monde pourquoi ce tournoi à 24 est une erreur et surtout pourquoi la France pourrait en tirer profit. Tout d’abord le groupe A, où seront les Bleus, aura trois équipes qualifiées pour le second tour, comme pour les groupes B, C et D (les groupes E et F n’auront que deux qualifiés). La France aura donc une chance de plus de passer. Si elle termine deuxième, elle ne rencontrera donc pas autre équipe arrivée en tête de son groupe, mais un équipe arrive en second comme elle.
Ils ne joueront donc contre un premier de groupe qu’en demi-finale. Mais, il est possible qu'un souci de calendrier pèse sur l’état de forme de ses joueurs : si ils terminent premiers de leur groupe, ils joueront le dernier quart de final le 3 juillet et la dernière demi-finale le 7 juillet. «Elle aurait donc un jour de repos de moins que son adversaire en demi-finale et en finale, écrit le polytechnicien. Si le tableau final favorise les Bleus, le calendrier du tournoi pourrait bien être une épine dans leur pied.»