Gand reçoit samedi la visite de Westerlo et la pression est forte pour ce match. Les Buffalos affichent un maigre bilan de 3 points sur 21 et l'arrivée de Rik De Mil n'a pas réussi à inverser la tendance. Le nouvel entraîneur a débuté avec deux défaites.
De Mil s'est installé à Gand il y a deux semaines, après le départ soudain d'Ivan Leko pour le Club de Bruges. L'entraîneur originaire de Flandre orientale a ainsi enfin eu l'occasion de rejoindre un club de haut niveau, ce qu'il convoitait depuis longtemps.
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De Mil s'est-il précipité à Gand ?Au cours de l'été, De Mil aurait déjà pu rejoindre Gand et l'Antwerp, tandis qu'en octobre, l'Union venait encore frapper à sa porte. Charleroi avait alors refusé à chaque fois de coopérer à son départ. Cette fois-ci, ils l'ont fait, car ils ont compris que De Mil était inarrêtable.
Mais peut-être que l'entraîneur a pris cette décision un peu trop précipitamment, suggère-t-on dans Sjotcast. « Je me demande parfois : si De Mil avait attendu une semaine de plus, n'aurait-il pas atterri à Genk, avec un noyau de meilleure qualité qu'à Gand actuellement ? », suggère le journaliste de HNB Jürgen Geril.
Renforts nécessaires à Gand
De Mil aurait sans aucun doute figuré sur la liste à Genk, mais la question est de savoir si le choix se serait effectivement porté sur lui. Les Limbourgeois ont opté sans hésiter pour Nicky Hayen, qui, en tant qu'entraîneur libre, était plus facile à recruter. Quoi qu'il en soit, De Mil aura encore un défi de taille à relever à Gand.
« Il faudra que quelque chose change pendant la trêve hivernale », commente Geril, qui réclame des renforts pour les Buffalos. « Quand tout le monde est en forme, ils peuvent aligner une bonne équipe avec Kanga en attaque, Kadri et Skoras. Mais dès qu'il y a un absent, c'est beaucoup moins bon. »