Après une incroyable défaite, 0-2, contre le promu Telstar, le PSV Eindhoven champion en titre des Pays-Bas et leader de l'Eredivisie avec 12 points sur 15, n'a pas tout à fait remis les pendules à l'heure malgré sa victoire, 3-5 (mi-temps : 1-3), samedi à NEC Nimègue, auteur il est vrai d'un bon début de championnat .
La défense a concédé 8 buts en 5 matchs depuis le début de la saison, mais en a certes inscrit 17.
Bref c'est peut-être quand même le bon moment pour prendre le PSV. À moins que...
"On a commis trop d'erreurs individuelles qui se sont payées au comptant", a plaidé l'entraîneur Peter Bosz, ce lundi en conférence de presse, s'exonérant ainsi de toute erreur stratégique. "De toute façon du moment où l'on marque plus que l'adversaire, on gagne.. . "
Mais vous connaissez les journalistes hollandais, pas du genre à se laisser endormir par des formules toutes faites.
Ils lui ont donc au contraire fait remarquer que le dispositif en 3-5-2 de Telstar et NEC a mis son équipe en difficulté.
Ce qui ne laissait a priori rien augurer de bon alors que le premier adversaire en Ligue des Champions, l'Union Saint-Gilloise, faut-il le rappeler, mardi soir (18h45) au Philips Stadium, évolue précisément dans cette configuration.
Peter Bosz a cette fois répondu sans langue de bois.
"C'est un système auquel nous ne sommes effectivement pas vraiment habitués aux Pays-Bas" a-t-il en effet reconnu.
Il ne s'agit toutefois pas du seul problème auquel l'ancien coach de Lyon et du Borussia Dortmund est confronté.
Il devra en effet aussi convaincre ses joueurs de ne pas prendre de haut l'équipe adverse car au train où vont les choses dans le football aujourd'hui, aucun n'a peut-être regardé la démonstration des Unionistes à Ajax, la saison passée (0-2 puis 1-2 après prolongations), en barrages de l'Europa League.
"Ne comptez pas trop là-dessus" prévient-il la presse belge, "mes joueurs ne vont certainement pas sous-estimer cet adversaire. Je leur ai montré des images de matchs de l'Union, pour qu'ils voient la puissance de cette équipe et comment elle joue. Nous la respectons beaucoup, et la respecterons encore plus demain soir... "
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"On a hérité du pire tirage au sort... ""L'objectif sera de gagner, bien sûr", a poursuivi Peter Bosz, "mais attention à cette équipe qui réalise des choses fantastiques depuis des années. Elle est d'ailleurs championne de Belgique et à nouveau en tête de son championnat. Elle joue bien, et a de quoi faire très mal."
"D'ailleurs je vais vous faire une confidence », a conclu Bosz, "le PSV a tout simplement hérité du pire des tirages au sort avec en outre les championsd'Italie (Naples), d'Angleterre (Liverpool), et d'Allemagne (le Bayern Munich).
L'Union n'a pas forcément été gâtée non plus avec entre autres le Bayern Munich, l'Inter Milan, l'Atletico Madrid ou encore Newcastle, à son menu...
Avec ou sans Obispo ?
Peter Bosz ignore par ailleurs encore s'il pourra disposer du défenseur Armando Obispo, 26 ans, blessé à la tête et remplacé à la 28e minute par Ryan Flamingo sur la pelouse de NEC Nimègue.
"Il ne s'est pas entraîné dimanche", a-t-il précisé à son propos. "J'espère qu'il sera de retour sur le terrain aujourd'hui. Il faut encore attendre."
Ricardo Pepi et Myron Boadu ne sont eux pas encore prêts à disputer une rencontre complète.
"Nous allons voir comment ils ont récupéré. Je ne veux pas qu'ils se blessent à nouveau", a conclu l'entraîneur du PSV.
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