Le RSC Anderlecht a présenté mardi son cinquième renfort estival, mais cela ne semble pas suffire à apaiser la colère des supporters. Dans une lettre ouverte, l'association des supporters a de nouveau exprimé son mécontentement quant à la situation au Lotto Park.
Cette fois-ci, elle s'en est également prise à un nouveau bouc émissaire. Bien sûr, les flèches étaient principalement dirigées vers Wouter Vandenhaute, dont la politique a de nouveau été critiquée à la suite du départ du CEO Non-Sports Kenneth Bornauw.
Les supporters en ont donc assez de leur président qui, malgré les nombreuses manifestations à son encontre, refuse pour l'instant de se retirer.
Duyck ouvertement visé
Comme il est impliqué dans la structure actionnariale avec ses propres capitaux, le conseil d'administration ne peut pas simplement l'écarter. Marc Coucke reste donc hors de portée, mais pour la première fois, Geert Duyck est également ouvertement visé.
En tant que poids lourd financier, le partenaire commercial de Vandenhaute a son mot à dire chez Mauvavie. « Nous sommes reconnaissants à Mauvavie, et en particulier à Vandenhaute et Duyck, d'avoir lancé une bouée de sauvetage financière dans le passé. Mais le prix de cet investissement semble être une mainmise absolue sur la présidence. Mauvavie a contractuellement le pouvoir de maintenir ou de remplacer Vandenhaute. C'est donc à eux que nous nous adressons. »
Message à Duyck
« Geert, Wouter : mais que faites-vous donc ? », s'exclame-t-il, après quoi Duyck, en tant qu'associé du président, doit également en répondre.
« Seriez-vous aussi tolérant envers un leadership défaillant, des choix erronés, un public en baisse et une image sportive et commerciale en déclin si CVC investissait ? », lui reproche vivement le Fan Council.
« Vous êtes peu à peu le dernier défenseur de votre ami. Nous vous appelons à faire le bon choix maintenant. Il est temps de changer. Il est temps de retrouver la sérénité. Il est temps de dire adieu », déclare-t-il.
Tout comme leurs préoccupations ces dernières années, cet appel à intervenir risque toutefois de tomber dans l'oreille d'un sourd, selon Het Nieuwsblad.