Se déplacer à Sclessin devant un public entièrement acquis à la cause de son club et après une défaite dans le derby, Anderlecht savait qu'il y avait de la pression pour le clasico.
Une pression à laquelle David Hubert n'a pas succombé, comme il l'a expliqué à l'issue de la rencontre. "Je pense qu'après une semaine difficile, venir au Standard n'est jamais un cadeau. Je suis content pour les joueurs, le staff, le club, les supporters et moi je viens en dernier. J'accepte les critiques et je ne vais pas sombrer face à la pression", disait-il.
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"Une bonne mentalité""Mais il y a eu beaucoup de critiques sur la mentalité de mon groupe…. On a fait une bonne analyse après la défaite contre l'Union, on a tout abordé. Mais j'ai vu des joueurs qui se sont donnés à fond jusqu'au bout, avec une bonne mentalité", de poursuivre Hubert.
Un coach qui a vu son équipe mettre à profit les failles liégeoises au bon moment : "On savait que le Standard était costaud, défensivement, à domicile. Il n'a encaissé que huit buts en treize matchs à Sclessin."
"Je suis content pour les gars"
"On en a mis deux et on finit avec une clean sheet. On a su être clinique, on a transformé chaque occasion qui s'est présentée. Le quatrième quart d'heure a été difficile, c'est vrai, mais on a fait preuve de maturité pour passer au-dessus. Encore une fois, je suis content pour les gars", de conclure le coach.
La mission est désormais de continuer sur cette lancée lors des deux dernières rencontres de la phase classique afin d'aborder les playoffs dans la meilleure position possible et avec le plein de confiance. Même si Anderlecht sera loin d'être favori, il faudra réussir à déjouer les pronostics.
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