Arnaud Bodart s’adapte parfaitement à Metz après un départ précipité du Standard de Liège. En quatre matchs, il n’a concédé aucune défaite et a déjà réalisé deux clean sheets. Dans une interview à la RTBFA, il revient sur son transfert, son intégration et ses ambitions.
Il reconnaît que changer de club implique des défis, notamment logistiques, mais estime que Metz l’a accueilli avec un réel intérêt. Son choix s’est imposé naturellement, car il voulait jouer régulièrement après une période compliquée au Standard.
Il juge Metz digne d’un club de l’élite, avec des infrastructures comparables à celles du Standard.
"On a tous besoin d'amour"
"L'intérêt de Metz était très concret. On a tous besoin d’amour et à travers leurs discours et paroles ils ont montré qu’ils désiraient que je fasse partie de l’équipe. Ma situation était délicate au Standard. On veut toujours jouer et je devais parfois ronger mon frein, pointe le gardien. À l’heure actuelle, l’objectif était de jouer. Il n’y a pas eu de dilemme ou de choix à faire ici en janvier. Le club n’a rien à faire en Ligue 2 lorsque je vois les infrastructures d’entraînement ou même le stade comparable à celui du Standard en termes de capacité."
Bodart évoque également un transfert avorté à l’AS Roma l’été dernier. Il préfère jouer dans un club plus modeste plutôt que d’être remplaçant dans un grand club, soulignant l’importance du temps de jeu pour un joueur. Il sait que l’exposition sur le terrain est essentielle pour sa carrière.
Quant aux Diables Rouges, il admet ne pas penser à la hiérarchie des gardiens, même s’il a déjà été convoqué à plusieurs reprises. Il note la forte concurrence en Belgique et la tendance actuelle aux gardiens de grande taille.
En mission
Enfin, Bodart affirme être en mission à Metz pour aider le club à retrouver l’élite, convaincu que l’équipe ne mérite pas de rester en Ligue 2. Son objectif est clair : s’imposer et progresser dans un environnement où il se sent bien.