0-5, comme contre le Paris Saint-Germain il y a deux ans. Le Club Bruges a coulé à pic contre le RB Leipzig, mercredi soir lors de la cinquième et avant-dernière journée du Groupe A de la Ligue des Champions de football.
Mais comment une telle claque a-t-elle été possible.
"Personnellement je n'ai aucune explication à cette déroute", répond le capitaine brugeois Hans Vanaken.
"Cela a mal tourné dès le coup d'envoi. Ensuite on n'a jamais su se reprendre, ni entrer dans ce match pourtant tellement important. On ne peut donc qu'être terriblement déçus par nous mêmes. On a pas été à la hauteur. C'est même le moins qu'on puisse dire..."
Cela fait un certain temps que Bruges n'est plus tout à fait Bruges.
"En effet", confirme Vanaken. "Nous sommes dans une période où les choses vont moins bien, et aussi en championnat. La solution? Nous devons juste avoir beaucoup plus faim de ballon, mais nous manquons de confiance. C'est dommage, parce que nous avons de la qualité, et donc aucune raison d'avoir peur de recevoir la balle. Nous l'avons démontré lors des matches précédents. Nous savions ce qu'il fallait faire, mais ils ne nous laissaient pas jouer au football. Nous ne nous en sommes pas sortis, et c'est aussi le mérite de l'adversaire..."
Humilié, mais pas encore éliminé, le Club Bruges.
"Il nous reste une dernière chance", admet Vanaken, "et on ira chèrement la défendre au Parc des Princes.
Il faut y croire et retrouver la confiance, tant en championnat qu'en Coupe. J'espère qu'on va être capables de signer un exploit à Paris".
"Leipzig nous a ramenés sur terre", a de son côté conclu l'entraîneur Philippe Clement. "Fini de planer. Chacun doit maintenant faire son autocritique. A commencer par moi.."