Le Standard se rend aux Glasgow Rangers en Europa League. Un match entre deux clubs historiques qui ont tous deux connus des heures difficiles.
En faillite, les Rangers sont tombés bien bas avant de remonter les échelons. Le Standard, lui, n'a jamais vraiment chuté mais sa situation financière n'est pas brillante.
Cette semaine, le président des Rangers a vendu ses parts à « Club 1872 », un groupe de supporters qui devient actionnaire majoritaire du club. On évoque une somme de 14 millions d’euros pour 20,37 % des actions. Les supporters, eux, possédaient déjà 5 %. Désormais, ils peuvent s'opposer à toute transaction qu'ils ne cautionneraient pas.
De quoi faire rêver les supporters du Standard à qui Bruno Venanzi avait laissé entendre, en 2015, qu'il envisageait d'ouvrir le capital. Une coopérative avait même été créée mais le projet est tombé à l'eau et elle a été mise en liquidation.
"On a le sentiment qu’il y a deux nœuds au-dessus desquels on n’a jamais réussi à passer", dit Pierre Eyben, le fondateur de Socios Standard, dans Le Soir. "C’est, un, notre relation avec la Famille des Rouches, la coupole des clubs de supporters organisés au sein du Standard, qui s’est montrée assez vite pas collaborante. Et le deuxième, c’est une position de plus en plus attentiste de la part de la direction."