Besnik Hasi espère bien revenir entraîner en Belgique et son nom a régulièrement circulé quand il y avait une place libre en D1. En attendant, il suit avec attention le parcours de Vincent Kompany, qui a fait ses débuts en équipe première alors qu'il était un vétéran.
"Il m’appelait
Papy. Je n’hésitais pas à le remettre à sa place lorsqu’il bousculait un peu trop les vieux. Sur le moment, il pouvait râler, mais il appréciait ma franchise. Tout jeune, il était déjà très confiant. Parfois un peu trop, ce qui provoquait des frictions avec les anciens", a raconté Hasi Ã
La Meuse. "Dès qu’il est arrivé en équipe première, j’avais compris qu’on ne pourrait rien faire face à un tel talent. Mais certains avaient plus de mal à l’admettre."
"Glen De Boeck, qui se sentait en danger comme défenseur central, m’a dit un jour: -Il est bon, mais je pense qu’il serait encore meilleur au back droit. J’ai tout de suite dit à Glen d’arrêter ses conneries. Je disais les choses en face à Vincent. Lorsqu’il est arrivé à Hambourg, il est enfin sorti de sa zone de confort et il m’a avoué: -Papy, tu avais raison. Aujourd’hui, Vincent et moi sommes encore très proches."
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