Suite aux attentats de Bruxelles, le match entre la Belgique et le Portugal se déroulera finalement le même jour mais à Leiria (Portugal). Georges Leekens connait bien ce contexte, puisqu'il a vécu la même situation lorsqu’il était sélectionneur de la Tunisie, à la suite des attentats au musée Bardo de Tunis.
L’entraîneur de Lokeren était sélectionneur de la Tunisie lors des différents attentats de Tunis. Il est revenu sur ces tragiques moments pour
SudPresse: "J’étais en Tunisie lors de l’attaque du musée Bardo et j’ai échappé, à une semaine près, aux attentats dans la région de Sousse. Je connais cette situation de danger, d’angoisse et de peur. Ce qui s’est passé à Bruxelles et à Zaventem est malheureux. J’ai beaucoup discuté avec des amis musulmans et eux aussi ne comprennent pas comment on peut en arriver à de telles choses."
Pour l'entraîneur belge, les attentats ne doivent pas prendre le pas sur la volonté de vivre: "Le soir qui a suivi les attentats au musée Bardo, nous sommes partis disputer notre rencontre contre l’avis de la sécurité pour montrer qu’en tant que sélection nationale, nous avons une certaine fierté et une joie de vivre qui dépassent la peur. Il faut que les Belges gardent la tête sur leurs épaules et soient unis dans l’adversité comme on l’a fait, de notre côté"
Long Couteau trouve cependant logique que la rencontre n'ait pas été maintenue à Bruxelles: "Il n’était pas possible de disputer cette rencontre à Bruxelles dans ce contexte. C’est une réaction légitime d’avoir d’abord demandé l’annulation de la rencontre avant de la jouer au Portugal. Le football est important mais le plus important, c’est la vie humaine. Qu’est-ce qu’un match de football avec ce qu’il s’est passé ?"