Stefano Okaka, l’ancien avant-centre d’Anderlecht, vient de vivre un moment fort en émotions. Après deux longues années sans club, l’Italien a retrouvé le sourire et le chemin des filets.
Désormais à Ravenna, en Serie C italienne, le buteur de 36 ans a inscrit ce week-end son premier but depuis plus de deux ans, offrant la victoire à son équipe face à Pianese (1-0). Un retour qui sonne comme une délivrance après une traversée du désert.
Travailleur acharné, solide dans les duels et doté d’une bonne technique, Okaka avait marqué les esprits lors de son passage à Anderlecht. Auteur de 17 buts lors d'une saison, il n’avait eu besoin que de quelques mois pour convaincre. Ses performances avaient d’ailleurs entraîné un transfert estimé à six millions d’euros vers Watford, où il poursuivra sur sa lancée.
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De l’oubli au renouveauLa suite, cependant, fut plus compliquée. Après Watford, Okaka porta les couleurs de l’Udinese, puis de l’Istanbul Basaksehir avant de se retrouver sans club pendant deux ans. Une période d’incertitude, mais aussi de réflexion : « Je n’ai jamais envisagé d’arrêter pendant ces deux années, mais cela m’a permis de voir ma famille plus souvent », confie-t-il à La Gazzetta dello Sport.
L’attaquant, de retour à la compétition, manque encore de rythme, mais son entrée en jeu et son but décisif ont marqué les esprits.
L’ancien Mauve savoure cette nouvelle opportunité : « Quand mon frère m’a parlé du projet à Ravenna, je travaillais à ma remise en forme à l’étranger. Après une discussion avec le président et le directeur sportif, nous avons décidé de nous lancer ensemble dans cette aventure pour retrouver notre niveau. Je dois dire que ça a plutôt bien fonctionné. »
La chance de porter le maillot d'Anderlecht
Reconnaissant, Okaka n’oublie pas son parcours : « Mes passages à Anderlecht, Watford et Basaksehir ont contribué à faire de moi le joueur que je suis aujourd’hui. Avec le recul, je réalise la chance que j’ai eue de porter de si beaux maillots, et j’en suis fier. »
n symbole de persévérance : après deux ans d’attente, Stefano Okaka prouve qu’il n’est jamais trop tard pour renaître.
Salomon AGADA