Comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu, Sébastien Pocognoli semble sur le point de quitter l'Union. Le champion de 38 ans est en route pour l'AS Monaco, où il succédera à Adi Hütter et deviendra le deuxième entraîneur belge après Philippe Clement.
Les Bruxellois doivent quant à eux chercher pour la quatrième fois consécutive un remplaçant à leur entraîneur à succès. Avec un certain retard, Pocognoli, qui emmène Kevin Mirallas avec lui, suit l'exemple de Felice Mazzù Karel Geraerts et Alexander Blessin.
Eux aussi ont quitté le Parc Duden après une seule saison comme T1 en D1A. Pocognoli avait déjà suscité un certain intérêt l'été dernier et n'avait donc délibérément pas prolongé son contrat qui arrivait à expiration.
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Poco à MonacoIl souhaitait ainsi laisser la porte ouverte à d'éventuelles offres intéressantes. Malgré la récente défaite contre le Club de Bruges, l'AS Monaco lui offre aujourd'hui une belle opportunité de progresser. Après avoir laissé passer Edin Terzic et Sergio Conceiçao, les Monégasques semblent prêts à mettre le prix pour Pocognoli.
Selon diverses sources, son transfert s'élèverait à environ un million d'euros. Une somme qui pourrait être utile à l'Union dans sa recherche d'un remplaçant. Lors du match amical contre Patro Eisden jeudi, l'assistant Bart Meert a assuré l'intérim, mais l'intention semble être de recruter un successeur définitif pendant la trêve internationale.
L'Union veut De Mil
Het Nieuwsblad confirme que Rik De Mil figure en tête de liste pour occuper ce poste vacant. Cependant, selon Het Laatste Nieuws, le détacher de Charleroi, qui se trouve être le prochain adversaire, semble plus facile à dire qu'à faire.
« Cela ne sera évidemment pas facile. Il est encore sous contrat jusqu'en juin 2027 et le PDG Mehdi Bayat est un admirateur inconditionnel de De Mil et de sa méthode de travail. »
« Lorsque l'Antwerp a manifesté un intérêt concret pour son entraîneur cet été, il a demandé deux millions d'euros au Great Old. Une somme que celui-ci ne voulait/pouvait pas payer. La question est maintenant de savoir si Bayat se montrera plus conciliant cette fois-ci. Hier, l'Union n'avait certes pas encore pris contact avec les Carolos », mais il ne faut pas s'attendre à une fumée blanche immédiate de la part de Mambourg.
Veto de Bayat ?
« De plus, ils ne semblent pas vouloir insister si Bayat dit « non », poursuit-on. Comme il préfère ne pas voir son entraîneur à succès partir en cours de saison, il semble peu probable pour l'instant que De Mil, qui laisserait ainsi passer une occasion en or de travailler au plus haut niveau, reprenne le flambeau de Pocognoli. À suivre.