Le Club de Bruges s’active en coulisses pour sécuriser l’avenir de Raphaël Onyedika. Actuellement blessé, le milieu de terrain nigérian pourrait prolonger son contrat dans les prochaines semaines, à l’image de Joël Ordóñez. Une opération qui, paradoxalement, ne garantirait pas sa présence à long terme en Venise du Nord.
À la surprise de beaucoup, Raphaël Onyedika est resté cet été au Club Bruges. Le joueur de 24 ans n’a jamais affiché publiquement de velléités de départ, malgré l’intérêt prononcé de plusieurs clubs européens. L’Eintracht Francfort, notamment, avait tenté une offensive en fin de mercato. Mais le Club, ambitieux et déterminé à jouer sur plusieurs tableaux, a immédiatement fermé la porte.
Les dirigeants voulaient conserver l’un de leurs éléments clés, essentiel dans la quête du titre et sur la scène européenne. Le prix réclamé, jugé trop élevé par les Allemands, a vite refroidi les ardeurs. Bruges n’avait pas l’intention de céder son milieu de terrain pour une somme inférieure à ce qu’il considère comme son véritable poids sur le marché.
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Une absence qui révèle son importanceBlessé, Onyedika laisse déjà un vide palpable. Lors du récent déplacement au Standard, son absence a pesé lourd dans l’équilibre de l’entrejeu. Et à quelques heures du choc face à l’Atalanta, en Ligue des champions, le constat pourrait se répéter : sans lui, Bruges perd une part de son emprise et de son intensité au milieu de terrain.
Ce rôle central explique pourquoi, en interne, on n’imagine pas vraiment Onyedika terminer la saison au Club. Le Nigérian est pressenti pour devenir le prochain gros transfert brugeois, peut-être même au-delà du record établi par Ardon Jashari, vendu à l’AC Milan pour 36 millions d’euros.
Consciente de la situation, la direction prépare une manœuvre déjà expérimentée avec Joël Ordóñez. Le défenseur équatorien, très courtisé cet été, a prolongé son contrat essentiellement pour permettre au club de maximiser une future vente.
Prolongation d'un ou deux ans
Le même scénario se dessine pour Onyedika. Sous contrat jusqu’en 2027, il pourrait prolonger d’une ou deux saisons supplémentaires. Selon certaines sources les discussions sont ouvertes, sans clause libératoire ni promesse de rester, mais avec un objectif clair : faire grimper sa valeur marchande avant un départ quasi inévitable l’été prochain.
En somme, Bruges joue une partie d’échecs : sécuriser son joyau tout en préparant sa sortie, avec l’ambition de marquer un nouveau coup retentissant sur le marché des transferts.
Salomon AGADA