Rob Schoofs n’a pas tardé à se faire remarquer à l’Union Saint-Gilloise, inscrivant un but décisif la semaine dernière à Genk. Mais du côté de Malines, son transfert reste encore marqué par l’étonnement. Directeur sportif du KV, Tom Caluwé se souvient parfaitement du moment où tout a basculé.
"Rob m'a appelé après le match à domicile contre La Louvière, alors que tout le monde était encore euphorique après cette fin de match complètement folle", confie-t-il dans Het Nieuwsblad. Ce jour-là, Schoofs avait même ouvert le score face à la RAAL. Mais quelques heures plus tard, son choix était déjà arrêté. "J'étais déjà à Londerzeel quand j'ai reçu son coup de fil : 'Tom, je veux aller à l'Union'. C'était déjà clair pour lui avant le match. Je lui ai dit qu'on verrait ça le lendemain", poursuit Caluwé.
La décision de laisser partir le capitaine malinois ne s’est pas faite à la légère. "Son départ est un peu tombé de nulle part", admet le directeur sportif. Schoofs incarnait en effet bien plus qu’un simple joueur : huit saisons derrière les Casernes, la montée en première division et une stabilité retrouvée. Mais les réalités du mercato ont fini par s’imposer.
LIRE AUSSI: Un joueur de l'Union déçoit: quel avenir pour lui?
Servais pour le remplacerLe KV avait déjà préparé sa succession. "Nous avons trouvé un accord avec Union, puis nous avons rapidement opté pour Mathis Servais. Nous suivions Mathis depuis un moment, mais nous n'allions pas faire cet investissement uniquement pour le mettre sur le banc", explique Caluwé.
Le départ de Schoofs, qui a rapporté 1,40 million d’euros, a ouvert la porte à l’arrivée de Servais, recruté pour un montant inférieur. "Il nous a dit qu'il attendait notre appel avec impatience", sourit le directeur sportif, soulagé d’avoir tourné une page difficile en douceur.