Ce samedi, le Standard reçoit le Club de Bruges. Deux clubs que connait bien le Danois Philip Zinckernagel puisqu'il est passé du club du bord de Meuse à celui de la Venise du Nord.
Aujourd'hui de l'autre côté de l'Atalantique, le joueur du Chicago Fire est revenu sur son passage à Sclessin mais surtout sur son départ et celui de Ronny Deila. Des révélations qui permettront peut-être aux supporters liégeois de mieux comprendre ce qu'il s'est réellement passé.
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"J'y repense encore et ça m'attriste""Ce qu’on a fait avec Ronny, c’était top. […] Mais les choses ne se sont pas passées comme prévu et les propriétaires n’ont jamais tenu leurs promesses faites à Ronny", explique Zinckernagel à Sudinfo. "Il y avait pourtant de l’espoir et une grande attente. Plus de moyens avaient été promis à Ronny pour bâtir l’équipe. Il y avait tout pour redevenir le meilleur club de Belgique. Parfois, j’y repense encore et ça m’attriste."
Et le joueur de justifier son départ de Liège pour Bruges : "Quand j’ai signé à Bruges, certains supporters du Standard ont cru que je préférais le Club au Standard. Mais la réalité est que je n’ai pas eu le choix. […] Les soucis financiers du club ont fait que je n’étais plus une priorité. Si seulement les Américains avaient tenu leurs promesses…"
"J’en ai parlé à Ronny il y a quelque temps, je lui ai dit : 'Si tu restais, je restais'. Mais Bruges est arrivé et il s’est dit que, dans ces conditions, il ne pourrait pas aller plus loin dans son processus au Standard. Il aurait fallu tout reconstruire dès le mois de juin. C’était frustrant pour lui, car je suis persuadé qu’il voulait rester", d'ajouter.
Avant de finir en souhaitant le meilleur aux Rouches pour la suite. Une suite qui pourrait se construire avec lui : "J’espère sincèrement que le Standard va rebâtir une belle équipe et que ce club jouera à nouveau les premiers rôles. Les supporters le méritent tellement. J’aimerais bien revenir et jouer le top avec eux un jour."