Actuellement, le marché des transferts bat son plein dans la plupart des pays mais il y en a un qui reste toujours en marge. Les choses sont cependant en train de changer.
En 2022, le déclenchement de la guerre en Urkaine allait pousser l'UEFA et la FIFA à écarter la Russie de toutes les compétitions, qu'il s'agisse des clubs ou des équipes nationales et que l'on parle des hommes, des femmes ou des équipes de jeunes.
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Départ des investisseursSi le championnat russe se poursuivait, les interdictions allaient pousser les partenaires à s'en aller. C'est notamment le cas des équipementiers Adidas et Nike, qui ont mis fin à leurs contrats en Russie. Le pays est donc toujours plus isolé et c'est le cas sur le marché des transferts.
S'ils ne sont pas interdits, ni dans un sens ni dans l'autre, il a fallu aller voir du côté des pays partenaires pour se renforcer. Les clubs russes sont donc aller se servir en Serbie, en Biélorussie et au Brésil en priorité mais les investissements ont drastiquement baissé.
Retour de la Russie
Les choses ont cependant changé durant l'hiver dernier. Comme le révèle une étude d'Izvestia, ce sont pas moins de 82,17 millions d'euros qui ont été investis par les clubs russes, un record pour une fenêtre de transferts hivernale lors des dix dernières années. Du côté des recettes, elles s'élevaient à 66 millions d'euros.
Et depuis l'ouverture du mercato estival, les clubs russes ont déjà dépensé 85 millions d'euros avec le Znit, le CSKA et le Dinamo Moscou qui se partagent la majorité des dépenses. Avec les montants investis, on retrouve quasiment le niveau d'investissements qui a précédé les sanctions de 2022.
La volonté politique de relancer le football russe semble fonctionner et les gros contrats attirent des joueurs qui trouvent des offres supérieures à la Turquie, le Qatar ou l'Arabie Saoudite.