Pour la Belgique, ce jeudi est une journée importante. Elle doit permettre de corriger le tir avant une échéance cruciale.
Après avoir encaissé une lourde défaite 5-0 contre la France lors du premier match de préparation pour l'Euro, les Red Flames voudront inverser la tendance face à la Grèce. Et avant cette nouvelle rencontre de préparation, la sélectionneuse Elisabet Gunnarsdottir est assez positive.
"On connaitra encore des revers"
"On connaitra encore des revers mais ce qui m'intéresse, c'est le retour et la session de lundi a été exceptionnelle à ce niveau. C'était d'ailleurs la meilleure que j'ai vue depuis que je suis arrivée en Belgique", s'enthousiasme ainsi la coach.
"Mais les résultats actuels n'ont jamais été la priorité. Nous travaillons à former quelque chose et nous savions depuis longtemps que trois nations du top 10 FIFA étaient sur notre programme. Est-ce que cela allait être facile ? Non. Mais nous en étions conscientes", de poursuivre Gunnarsdottir.
"Penser à long terme"
Pour elle, l'important est de préparer au mieux la rencontre du 3 juillet contre l'Italie : "Mais aussi de penser à long terme car la mission qui m'a été proposée par la Fédération a été claire avec la Coupe du mode 2027 (au Brésil, ndlr). Il faut donc réussir à composer avec le court terme et le long terme. Ce n'est pas simple car évidemment, il ne faut pas oublier l'étape Euro et le programme de la Ligue des nations entre-temps qui est important dans le processus de qualification pour la Coupe du monde. Donc le contexte reste compliqué."
Enfin, une question demeure, celle de la gardienne titulaire : "Je prendrai ma décision vraiment très près de l'Euro car c'est une question très difficile. Quand je suis arrivée, j'avais une bonne connaissance de l'équipe belge avant. J'avais vu les performances incroyables de Nicky à l'Euro 2022 avec ensuite son transfert à Chelsea. J'ai suivi son parcours, c'est une gardienne qui m'intéressait. Mais quand je suis arrivée, c'est Lisa qui était titulaire, cela veut dire que mon prédécesseur pensait qu'elle était la meilleure. Et il y a toujours une part de vérité. Il ne faut pas oublier non plus Femke (Bastiaen, la 3e gardienne, ndlr) qui a réalisé une grande saison à Utrecht. Je leur ai dit que je voulais les voir toutes."