Le Club Bruges tente toujours de dépasser l’Union pour décrocher in extremis le titre de champion. Le week-end prochain, il peut au moins maintenir la pression sur les Bruxellois en s’imposant sur le terrain d’Anderlecht. Ce match a suscité beaucoup de remous ces derniers jours.
Cela s’explique par la dernière confrontation entre les deux rivaux, il y a dix jours lors de la finale de la coupe au stade Roi Baudouin. À cette occasion, de violents incidents avaient éclaté entre les supporters du Club Bruges et des habitants de quartiers bruxellois.
Ces événements ont poussé Fabrice Cumps, le bourgmestre d’Anderlecht, à prendre une mesure drastique. Il a décidé de ne pas autoriser les supporters du Club Bruges à assister à la rencontre de ce dimanche au Lotto Park, invoquant des raisons de sécurité.
Pas de conseil d'état
Cette décision a suscité de nombreuses critiques, y compris dans les milieux politiques. Mais c’est naturellement chez les supporters du Club qu’elle a provoqué le plus de colère. Ces derniers ont même engagé l’avocat Walter Van Steenbrugge pour contester la décision.
Ils ont menacé de porter l’affaire devant le Conseil d’État, mais les groupes de supporters The Locals FCB 78 et la Fédération des supporters du Club Bruges annoncent à présent qu’ils n’iront finalement pas plus loin. Ils acceptent finalement l’interdiction.
« Nous sommes profondément indignés par cette manière de procéder », écrivent-ils dans un communiqué, en restant critiques envers Cumps. « Nous estimons qu’une éventuelle annulation de la décision prise par le bourgmestre d’Anderlecht ne ferait qu’aggraver la situation. Les supporters du Club Bruges ne veulent pas être assimilés aux problèmes sociaux qui existent à Bruxelles et qui, apparemment, ne peuvent pas être maîtrisés. »