Au RSC Anderlecht, plusieurs jeunes joueurs espèrent à terme franchir un cap et rejoindre un grand championnat. L’un d’eux est Jan-Carlo Simic. Pourquoi le Serbe devient-il aussi populaire que Jelle Van Damme et Marcin Wasilewski ?
Les supporters d’Anderlecht sont souvent considérés comme exigeants, appréciant surtout les joueurs élégants et spectaculaires capables de les divertir. Des joueurs comme Pär Zetterberg, Matias Suárez ou Luc Nilis ont marqué l’histoire du club par leur style raffiné. Pourtant, d’autres types de joueurs ont également su conquérir le cœur des fans.
Il est frappant de constater que Kasper Dolberg, qui possède l’ADN du beau jeu propre à Anderlecht, n’est pas systématiquement acclamé à chaque match. Bien que les supporters apprécient son talent, ils ne chantent pas souvent son nom. La raison ? Dolberg n’est pas un joueur qui cherche à interagir avec le public. Il reste concentré sur son jeu et ne manifeste pas beaucoup d’émotions envers les tribunes, ce qui réduit naturellement son impact émotionnel auprès des supporters.
Pas élégant
Jan-Carlo Simic, en revanche, n’est pas un joueur élégant, mais il sait toucher le cœur des fans. Il célèbre un tacle comme un but, harangue la foule et n’hésite pas à se lancer dans des duels spectaculaires. Ce type d’attitude fait de lui un chouchou du public bruxellois.
Jelle Van Damme incarnait ce même profil par le passé. Sans être un joueur particulièrement technique, il donnait toujours 100 % sur le terrain et entretenait une relation forte avec les supporters. Le chant "Jelle, Jelle" résonnait régulièrement dans l’ancien stade Constant Vanden Stock.
Marcin Wasilewski était également ce genre de guerrier. Il se battait sans relâche et semblait prêt à "donner sa vie" pour le club. Son engagement sans faille et son retour triomphal après sa grave blessure causée par Axel Witsel l’ont rendu encore plus populaire. Les supporters adorent ce type d’histoires pleines d’émotion.
Son nom est de plus en plus scandé
Simic semble suivre le même chemin et pourrait bien devenir le "nouveau Van Damme ou Wasilewski". Son nom est de plus en plus scandé au Lotto Park, et après le match contre le Standard, il a été largement encensé sur les réseaux sociaux. Un vrai guerrier, qui se bat pour l’écusson. Parfois, il ne faut rien de plus pour conquérir le cœur des supporters, même à Anderlecht.