Proto tacle Tedesco : "Ca ne serait pas arrivé avec Conte"

Ce jeudi aura lieu un duel entre l'Italie et la Belgique en Ligue des Nations. Une rencontre particulière pour pas mal de Belges, qui ont des origines italiennes. 

C'est notamment le cas de Silvio Proto et Walter Baseggio, même si les deux anciens Anderlechtois expliquent se sentir totalement belges, eux qui ont porté le maillot des Diables rouges.

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"Pas mal d'expérimentation"

"C'est toujours un match particulier mais d'un côté comme de l'autre il y a pas mal d'expérimentation. Du côté de l'Italie il y a notamment le fils de Maldini qui est présent, il y a des jeunes qui arrivent. Et ils ont fait un bon résultat contre la France, même si les deux auraient pu gagner", déclare Baseggio. 

Et Proto de poursuivre : "Je me considère plus Belge qu'Italien, je ne suis Italien que du côté de mon père. Si on a eu l'opportunité de vivre en Belgique c'est grâce aux Belges donc je me sens 100% Belge même si je ne renie pas mes racines siciliennes. J'ai joué pour l'équipe nationale, j'ai des copains qui jouent pour l'équipe nationale belge ; j'en ai aussi qui jouent pour l'Italie mais moins donc mon coeur sera totalement belge."

"Toujours une fierté"

Et Baseggio d'évoquer l'absence de joueurs importants comme Romelu Lukaku : "Quand tu as un joueur comme Lukaku, qui se sent de mieux en mieux du côté de Naples, tu en as besoin à tous les matchs. Tu as des jeunes à qui il peut apporter quelque chose donc je trouve que c'est un peu décevant qu'il soit absent. C'est vrai qu'il y a pas mal de matchs mais jouer pour la Belgique est toujours une fierté, ça l'a été pour moi comme pour Silvio." 

Enfin, c'est la présence de Tedesco à la tête des Diables qui interroge. Sur ce sujet, Proto déclare : "J'ai du mal à me positionner sur Tedesco. La première question à se poser est de savoir si on aurait dû le prolonger avant l'Euro. Maintenant il est là et il ne va pas démissionner, il est parti pour rester un certain temps. Et puis je sais qu'il y a eu des problèmes financiers à l'Union belge. Un coach idéal c'est un coach qui à la mainmise sur son groupe, qui peut dire à Lukaku de revenir sans que le joueur refuse. Un entraineur comme Conte, même s'il est impayable."