Le Standard va devoir cravacher une fois de plus s'il veut décrocher son billet pour les playoffs 1 en fin de saison. Depuis Marbella, où le Standard est en stage, Olivier Renard s'est exprimé au micro de la RTBF. "Si nous regardons le classement, c’est sûr qu’on ne peut pas être satisfait. Le Standard se doit d’avoir plus de points. Mais en dehors de cela, ce qui me plaît, c’est qu’on a retrouvé un esprit de vestiaire et la volonté de mouiller le maillot. Ces derniers temps, on avait un peu perdu cela. Malheureusement, dans les 5-6 dernières rencontres, nous avons vraiment gaspillé un nombre de points important. D’une manière assez bête. Avec ces points bêtement perdu, nous aurions pu nous retrouver dans une situation beaucoup plus avantageuse. On aurait dû se retrouver dans le Top 6 avant cette trêve. Maintenant, on doit rattraper notre retard et on le fera. La qualité du championnat de Belgique est bizarre cette année-ci. A part Bruges et Charleroi qui sont en train de survoler la saison, toutes les autres équipes gagnent et perdent contre tout le monde. Mais on ne doit pas regarder les autres, on doit faire le maximum pour hausser notre niveau de jeu lors de certains matches."
Olivier Renard en a aussi profité pour afficher son soutien à Sa Pinto. "C’est vrai que Ricardo a sa fougue mais c’est pour cela qu’on a choisi de prendre un entraîneur de ce style-là. On en avait besoin. Il y a eu plusieurs écarts depuis le début de saison mais on fait un peu trop un focus sur son comportement, estime l’ancien portier qui veut laisser du temps au coach portugais. Ce n’est pas l’heure de faire son bilan. La saison est longue. Tous les clubs connaissent des moments délicats. On en a connu au début de saison, après on a eu une bonne période avec plusieurs résultats positifs et là malheureusement, sur la dernière partie, c’était plus de la malchance. On a perdu de bêtes points après la 90ème minute et on va devoir travailler cela. Nous sommes à trois points de cette qualification pour les Playoffs I. Ça peut aller très vite. L’entraîneur n’est en tout cas pas menacé."