Le Sporting d'Anderlecht est passé à côté de la montre en or ce dimanche à Malines. Après avoir mené 0-2, les Mauves ont encaissé deux buts dans les dernières minutes. Une déception pour les Bruxellois.
Philippe Albert a tenu à défendre les jeunes, notamment Kylian Sardella. Aligné au poste d'arrière gauche, le jeune homme a remis involontairement les Malinois dans le coup suite à une relance manquée.
"J’avais dit que chaque fois que Vincent Kompany ne serait pas sur le terrain, ce serait compliqué. Et c’est trop facile de taper sur les jeunes, notamment Sardella. Quand on mène 0-2, c’est aux cadres, aux leaders, de prendre leurs responsabilités, de fermer la porte, de donner les consignes aux gamins", commente-t-il dans les colonnes du Soir.
"Je pense notamment à Zulj et Vlap qui, avec leurs références et leur salaire, doivent assumer. Mais ce n’est visiblement pas le cas. Anciennement, quand ça allait mal et que Constant Vanden Stock et Michel Verschueren descendaient au vestiaire, ce sont Degryse, Nilis, Zetterberg et Albert qui ramassaient, pas les jeunes…"
L'ancien international aujourd'hui consultant note toutefois plusieurs points positifs et encourageants.
"Il y a du positif, comme le flanc droit avec Murillo et Doku, le retour de Dimata même s’il a été logiquement un peu en difficulté en première période, la bonne entrée de Colassin… Cela me fait dire qu’à leur place, j’achèterais un défenseur d’expérience plutôt qu’un centre-avant ! Pour le reste, on peut aussi positiver en constatant qu’Anderlecht a un point en plus qu’il y a un an après la première journée, puisqu’il s’était incliné 1-2 à domicile devant Ostende. Mais bon, on parle d’Anderlecht et on ne peut pas se contenter d’un constat aussi surréaliste…"
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