Pas grand monde n'y croyait mais l'Antwerp l'a fait: il a battu le FC Bruges en finale et remporté la troisième coupe de Belgique de son histoire, la première après 28 ans. "Maintenant, je peux le dire: le fait que tout le monde donne Bruges vainqueur nous a encore motivés davantage", dit Ivan Leko.
En gentleman, Leko a commencé par dédier la victoire à Laszlo Bölöni et aux joueurs partis pendant la trêve. "Nous avons achevé le travail mais si nous étions là , c'est grâce à eux et ils méritent des compiments", dit-il.
Il a également remercié indirectement les médias et les observateurs, pour qui Bruges était favori. "J'ai lu et entendu dire partout que nous n'avions aucune chance. Mais moi, je savais: en football, on a toujours une chance. J'ai essayé d'en convaincre les joueurs. Tous ces commentaires nous ont encore motivés davantage, ça nous a aidés à faire la différence. Maintenant, je peux le dire."
Leko est encore revenu sur le cas Lamkel Zé. "Quoi que je fasse, j'avais tout à perdre. Si je l'alignais et que nous perdions, je n'y connaissais rien. Si je le laissais de côté: pareil. Je me suis basé sur ce que j'avais vu à l'entraînement. Ca a marché car Didier a été bon mais je ne sais pas s'il sera capable de refaire cela chaque semaine. Et lui non plus, sans doute: l'avenir nous le dira."
L'Antwerp peut-il rêver du titre? "Quand on rêve, il faut voir grand mais vous ne m'entendrez pas prononcer ce mot", dit Leko. "Ce n'est pas parce que nous avons gagné la coupe que nous sommes prêts pour le championnat. Il y a encore du pain sur la planche. Nous ne serons prêts que dans un mois."