La lutte pour le titre dans les Champions’ Play-Offs approche de son apogée et reste extrêmement palpitante. L’Union Saint-Gilloise, toujours invaincue, a encore son destin en main. Mais le Club de Bruges est à l'affût, prêt à frapper au moindre faux pas des Bruxellois.
Lors de la dernière journée, les deux favoris au titre ne se sont pas laissé piéger. L’Union s’est imposée samedi soir sur le terrain du RSC Anderlecht, avec toutefois l’aide de plusieurs interventions du VAR et un Christian Burgess qui a échappé à une expulsion. Malgré cela, la victoire était méritée dans l’ensemble.
Le lendemain, le Club de Bruges a également fait le travail. Le vainqueur de la Coupe a d’abord éprouvé des difficultés sur le terrain du KRC Genk, mais une fois l’ouverture du score obtenue et après l’exclusion d’un joueur limbourgeois, les Brugeois ont pu contrôler la rencontre sans trop de soucis.
Avantage Union
Par conséquent, les deux prétendants au titre abordent les deux dernières journées avec un seul petit point d’écart. L’Union bénéficiera d’un léger avantage le week-end prochain en jouant à nouveau le samedi soir. En cas de victoire contre l’Antwerp, elle pourra ainsi mettre la pression sur le Club, qui se déplacera le lendemain à Anderlecht.
Le consultant Philippe Albert est convaincu qu’une victoire au Bosuil suffira à l’Union : « La victoire est à leur portée. Vu l’instabilité actuelle de La Gantoise, l’Union n’a plus qu’un véritable obstacle : l’Antwerp. Même si le Club continue de mettre la pression, je considère que l’Union est à 90 minutes du titre », déclare-t-il dans Sudpresse.
L’ancien Diable Rouge donne donc un avantage aux Bruxellois. Marc Degryse voit lui aussi une belle opportunité pour l’Union : « Si tu es si proche du but, tu dois conclure. Si tu n’y parviens pas, tu n’es pas un vrai champion », lance-t-il dans Het Laatste Nieuws.
Il pointe néanmoins deux pièges potentiels : l’Antwerp pourrait être particulièrement motivé pour son dernier match à domicile, surtout si Toby Alderweireld devait y faire ses adieux au football professionnel. De plus, Degryse reproche à l’Union de trop souvent se contenter d’un avantage de 1-0 sans tuer le match. « Ils jouent avec le feu », conclut-il.