Ce jeudi soir à Anvers, on disputait la deuxième demi-finale retour de la Coupe de Belgique entre l'Antwerp et Anderlecht.
Une rencontre qui fut, comme on pouvait s'y attendre, assez tendue. Avec un seul but d'écart en faveur d'Anderlecht, tout était possible et l'ouverture du score de Denis Odoi dès la 26e minute de jeu le prouva. Yari Verschaeren répliquait cependant six minutes plus tard.
Une expulsion litigieuse
Mais ce qui allait tout changer, c'est sans aucun doute l'exclusion du buteur anversois. À la 37e minute de jeu, Denis Odoi allait se voir brandir un second carton jaune pour avoir réagi à la provocation de Théo Leoni. Depuis le banc, l'Anderlechtois envoyait un deuxième ballon sur la pelouse et Odoi le lui renvoyait d'un geste énervé.
Du côté de l'entraineur de l'Antwerp, Jonas De Roeck, on ne nie pas que le geste d'Odoi n'est pas justifié. Ce que l'on déplore, c'est la façon avec laquelle on est arrivé au carton jaune.
"Les règles sont claires"
"Denis n'avait évidemment pas à réagir de la sorte. Mais j'ai eu l'impression que l'arbitre ne voulait pas donner un deuxième carton jaune au début. Après la pression de l'adversaire - ce que je comprends - il a peut-être changé sa décision. J'ai trouvé cela étrange. Il semble que le VAR ait dit quelque chose dans son oreillette. Si c'est effectivement le cas, les règles sont claires", d&éclarait le coach à l'issue de la rencontre.
À l'Antwerp, on songe donc à demander la communication entre le VAR et l'arbitre. Pour rappel, Genk en avait déjà fait usage pour une rencontre face à Anderlecht qui avait fait couler beaucoup d'encre et qui n'avait finalement pas été rejoué après intervention de la CBAS.