Pour l'Union Saint-Gilloise, ce dimanche aurait pu être celui d'une énorme fête populaire. Le club était en effet en mesure de remporter son premier titre depuis 1935.
Et si les hommes de Geraerts ont bien géré le début de rencontre, réussissant à ouvrir le score face à Bruges, ils ont ensuite craqué en fin de rencontre. Les Blauw en Zwart ont ainsi d'abord égalisé avant de s'imposer.
La joie a alors fait place à une énorme déception, le titre s'étant envolé près du but pour la deuxième saison consécutive. Mais comment expliquer un effondrement comme celui survenu au Parc Duden ?
"Il y avait une tension phénoménale jamais connue auparavant. Les joueurs de l'Union n'ont pas montré une maitrise totale des événements comme ils avaient pu le faire de nombreuses fois auparavant", a expliqué Jef Brouwers, psychologue du sport, à la Dernière Heure.
"Une tension interne terrible"
"Quand on mène 1-0 dans un match tellement important, il est clair que la tension monte minute après minute. Vers la fin du match, qu'on le veuille ou non, cela prend les joueurs par les tripes et ils perdent inconsciemment la puissance qu'ils peuvent avoir. Quand on est tellement proche de la gloire, la tension interne est terrible et fait perdre le sang froid", ajoute-t-il.N'hésitant pas à parler de catastrophe d'un point de vue psychologique, Brouwers donne donc les éléments qui ont fait perdre le titre à l'Union à seulement deux minutes de la fin du temps réglementaire.