Bormans ne laissera pas partir Boniface à n'importe quel prix

La lutte pour le titre en Jupiler Pro League semble se terminer par un duel entre l'Antwerp et l'Union lors des trois dernières journées. Dimanche, les Bruxellois ont battu Genk 3-0 pour piquer la deuxième place aux Limbourgeois. Ils n'ont plus qu'un point de retard sur le Great Old, tandis que l'Antwerp-Union doit encore se disputer lors de la dernière journée.

. Cette saison, cependant, L'Antwerp ou l'Union pourrait remporter le titre cette saison, après que l'Union a été  devancée en play-offs par le Club Bruges. Mais le club bruxellois s'est montré encore plus fort que l'année dernière, malgré les départs de Felice Mazzù, Deniz Undav, Casper Nielsen et Kaoru Mitoma. Même la perte de Dante Vanzeir en janvier n'a pas pu les arrêter.

Cela est dû à une nouvelle série de transferts importants effectués par l'administrateur délégué Philippe Bormans. Par exemple, il a déboursé 2 millions d'euros cet été pour arracher Victor Boniface au club norvégien de Bodö/Glimt, ce qui s'est avéré être un coup de génie. L'attaquant nigérian a fait oublier Undav en un rien de temps. En Europa League notamment, il s'est fait remarquer avec six buts, ce qui, avec Marcus Rashford (Man Utd), fait de lui le meilleur buteur de la compétition. Il en a aussi inscrit cinq pour Bodö/glimt en qualifs de la Ligue des Champions.

15 millions ne suffiront pas

Ces performances ont placé Boniface sous les feux de la rampe de nombreux clubs étrangers de premier plan. Il a déjà été lié à des clubs comme Naples, l'AC Milan, la Lazio et le RB Leipzig. Un transfert cet été semble inévitable, mais il faudra alors débourser une somme colossale.

"Est-ce que 15 millions d'euros suffisent pour Boniface ? Je ne pense pas, non", a en effet répondu Bormans dans Het Laatste Nieuws (https://tinyurl.com/2p998dpk). "Boniface a un profil très fort. Toutes les grandes ligues le suivent. Un transfert n'est pas à l'ordre du jour pour l'instant, il est encore tout à fait dans notre tête. Cet été, nous verrons ce qu'il y a sur la table. Et il y aura beaucoup de choses sur la table...", conclut Bormans.