Domenico Tedesco a laissé une très bonne impression lors de sa première période internationale. Les victoires contre la Suède et l'Allemagne ont donné un nouvel élan à l'équipe. Cela suscite beaucoup d'éloges, parfois un peu excessifs, mais Peter Vandenbempt apporte quelques nuances. Même s'il voit lui aussi un nouveau départ.
Certains journalistes rapportent qu'avec l'approche adoptée contre l'Allemagne, la Belgique aurait pu remporter un prix ces dernières années. Bien sûr, ces citations sont inutiles, car personne ne le saura. La Belgique a joué de grands tournois et des équipes comme la France, le Brésil et l'Argentine sont d'un autre calibre. La Belgique a joué des matches similaires contre le Brésil, le Danemark, l'Angleterre et la France dans le passé. La nuance est de mise.
FLEXIBILITÉ
Vandenbempt estime à juste titre que Tedesco a marqué des points. "Sa nomination était donc un choix conscient de la part de la task force. On a pu constater que Tedesco a également relancé tout le monde dans ses clubs précédents, qui étaient tous en crise. Le revers de la médaille, c'est qu'avec le temps, il s'étiole un peu.... Mais les Diables Rouges avaient vraiment besoin de cette première réanimation", explique-t-il à Sporza.
Nos rédacteurs ont déjà souligné que ce n'est pas tant sa politique de sélection qui a provoqué des changements majeurs, mais la bonne tactique utilisée avec ce noyau. C'est ce qui a manqué lors de la Coupe du monde. "Son équipe pouvait sembler plus défensive que contre la Suède avec un milieu défensif supplémentaire, mais cela s'est avéré loin d'être le cas. C'est la flexibilité tactique qui nous a manqué sous Martinez".