S'incliner 0-2 contre Seraing juste après avoir battu 3-0 le Club Bruges, qui fait fureur en Ligue des Champions, semble assez incompréhensible.
Sauf peut-être quand il s'agit du Standard !
"C 'est vrai qu'on s'emballe parfois trop vite à Sclessin", admet l'ex-attaquant du club Alexandre Czerniatynski dans Sudinfo.Sports (https://cutt.ly/qBrapX4). "Mais cette fois je le croyais vraiment lancé sur les bons rails. Je suis triste de constater que tout est déjà une nouvelle fois remis en question..."
"'Lorsqu’on a des ambitions", estime Czernia, davantage déçu par la manière, que par la défaite, "on ne peut être battu de la sorte face à une équipe de bas de classement, avec tout le respect que j’ai pour Seraing..."
UN PATRON, SVP
"La nette victoire contre Bruges prouve qu'il ne manque pourtant pas de qualité au Standard", poursuit Czerniatynski.
Il manque quoi, alors ?
La réponse fuse: "un patron ! Ou même des patrons. C'est indispensable, pour la continuité des performances, et ne pas devoir se contenter de one shots. J'en ai personnellement connu comme joueur, aussi bien à Anderlecht, entre autres Franky Vercauteren et René Vandereycken, qu'en équipe nationale, Eric Gerets en particulier. Celui-ci pouvait réveiller tout le monde en hurlant dans le vestiaire à la mi-temps. Aujourd'hui j'ai le sentiment qu'il n'y a pas au Standard ce genre de mec qui tape sur la table quand il le faut. Ce n’est en tout cas certainement pas toujours la faute de l’entraîneur...", conclut l'ancien coach de... Seraing, entre autres.
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Czerniatynski "Il n'y a pas photo entre le Standard et Seraing" (https://www.footnews.be/news/339025/czerniatynski-il-ny-a-pas-photo-entre-le-standard-et-seraing).