"On espère toujours quelque chose en montant sur un terrain, même au Parc des Princes contre le Paris Saint-Germain", a avoué Hans Vanaken après la lourde, mais malgré tout honorable défaite, 4-1 (mi-temps: 3-0) du Club Bruges, mardi soir lors de la 6e et dernière journée du Groupe A de la phase de poules de la Ligue des Champions.
"Mais quand tu est mené 2-0 après sept minutes, cet espoir s'envole. Nous nous sommes rendu la tâche très difficile. On encaisse trop de de buts dans cette Ligue des Champions, mais aussi en championnat. On a certes réussi à se créer quelques occasions, sans les concrétiser, mais je pointe surtout les espaces offerts à ces Parisiens. Ce qui ne pardonne pas face à de tels joueurs..."
"Au départ,", rappelle le double Soulier d'or (2018 et 2019), "Bruges semblait condamné à perdre les six matches. Mais avec quatre points sur six, on a commencé à se dire que tout était peut-être finalement possible. D'où une très grosse déception, ce soir. On espérait en effet continuer notre chemin en Europe. Mais il faut aussi se rendre compte qu'on est tombé sur de très grandes équipes, Leipzig y compris. Donc on va analyser ce qui n'a pas fonctionné, mais pas dramatiser. Pour moi le problème, c'est qu'on encaisse trop de buts, ce qui nous oblige à en marquer beaucoup pour gagner. C'est cela qu'il va falloir travailler. Un club de haut niveau doit concéder un minimum de buts..."
Pour Simon Mignolet qui a encaissé quatre goals, la "différence de classe" entre le PSG et Bruges était tout simplement trop grande.
"On avait bien commencé la campagne, mais à, partir du troisième match on n'a plus été à la hauteur", admet-il. "Mais aussi parce que les adversaires nous ont pris au sérieux, comme en particulier le Paris Saint-Germain ce soir. Ils ont déferlé dès le coup d'envoi, alors qu'on aurait pu espérer qu'ils le prennent un peu à l'aise, avec la qualification en poche. Il n'en a rien été", conclut lucidement le gardien brugeois.