Les frustrations de l’entraîneur Issame Charaï après la défaite 2-0 de Westerlo à Gand étaient parfaitement justifiées : selon lui, son équipe aurait mérité un penalty non sifflé.
L’arbitre de la rencontre, Simon Bourdeaud’hui, n’a pas accordé la sanction, et la VAR n’est pas intervenue, malgré le contact évident entre Van der Heyden et Sakamoto.
Charaï a exprimé son mécontentement à chaud, affirmant que ses joueurs se sont sentis lésés et qu’il a même confronté l’arbitre à la pause.
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Il y a contactLe responsable des arbitres belges, Jonathan Lardot, a confirmé que la décision de ne pas siffler le penalty était discutable : « Il y a bien eu contact. La jambe du joueur de Westerlo change de direction, il touche sa propre jambe et tombe. J’aurais préféré qu’un penalty soit accordé. »
Cependant, Lardot explique que la position de l’arbitre sur le terrain n’était pas optimale, ce qui a pu influencer son jugement. Bourdeaud’hui avait reculé de deux pas au moment clé, réduisant sa capacité à évaluer correctement la situation.
Lardot souligne que même avec la VAR, des preuves claires sont nécessaires pour intervenir et que dans ce cas, les images disponibles n’étaient pas suffisantes pour convaincre arbitre et spectateurs.
Cette affaire illustre les défis persistants de l’arbitrage et la difficulté de concilier l’intuition sur le terrain et l’assistance vidéo. Westerlo et Charaï peuvent légitimement se sentir frustrés, et cet épisode soulève de nouvelles questions sur la formation et la position des arbitres lors des actions litigieuses.