La Royale Union Saint-Gilloise continue d’impressionner à domicile. Avec un bilan de 50 points sur 57 possibles, les Bruxellois terminent l’année sur une nouvelle victoire, malgré un jeu parfois approximatif, cette fois contre Zulte Waregem.
Leur stade Joseph Marien, vieux de plus de cent ans, reste pourtant un défi pour les visiteurs, avec un terrain médiocre, des vestiaires exigus et une atmosphère singulière qui semble intimider les adversaires.
Même les anciens internationaux comme Toby Alderweireld ou Vincent Janssen se sont montrés surpris par les conditions « archaïques ».
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L'importance des supportersPourtant, Union se sent chez elle dans cet environnement et tire un avantage indéniable de la connaissance du terrain et du soutien passionné de ses supporters. « L’importance de nos supporters est énorme », confirme David Hubert. « Jouer ici est toujours spécial. »
Le CEO Philippe Bormans planifie déjà l’avenir avec un nouveau stade moderne et écologique de 16 000 places sur le site de la Bempt, pour un coût de 100 millions d’euros, avec une ouverture prévue au début de la saison 2028-2029.
Malgré quelques difficultés, l’équipe montre une résilience impressionnante. Christian Burgess admet ne pas savoir pourquoi Union est aussi dominateur à domicile, mais souligne le confort mental que procure ce stade.
Histoire, passion, mental
Même avec des performances parfois faibles, l’équipe réussit à décrocher des victoires cruciales, montrant une force mentale remarquable et une capacité à gagner même sans briller.
Cette combinaison d’histoire, de passion des supporters et de mentalité combative fait du stade Joseph Marien une forteresse encore difficile à conquérir pour quiconque en Jupiler Pro League.