Pour Anderlecht, c'est un duel face à Malines qui arrive ce samedi soir. Une rencontre qui va permettre à Besnik Hasi de retrouver Fred Vanderbiest.
En conférence de presse, lorsqu'un journaliste fait remarquer que Hasi ressemble au coach de Malines, il rétorque : "Vous me prenez pour un difficile. (Il se retourne vers son chef de presse) Je suis si difficile que ça ? Je ne crois pas."
"Je suis un passionné"
"Je suis un passionné, ça oui. Le jour où je n'ai plus la passion, j'arrête. Fred avait aussi une étiquette. J'ai vu une tout autre personne en travaillant avec lui. Il est très chaleureux. Et il est très bon dans son job. Parfois, sa passion est même exagérée. Mais il dit qu'il a changé. Je dois le croire", de poursuivre Hasi.
"Il est anti-Anderlecht"
Et quand on demande au coach mauve s'il est vrai qu'il avait demandé à Vanderbiest de l'accompagner à Anderlecht la saison dernière, il répond : "Non, vu que le staff à Anderlecht était déjà complet. J'ai seulement pris l'analyste vidéo de Malines, vu que le nôtre est parti aux États-Unis."
Et Hasi d'expliquer pourquoi Vanderbiest aurait de toute façon refusé : "Je savais que Fred dirait non à un départ à Anderlecht. Je l'ai charrié avec cela. C'est un Molenbeekois, il est anti-Anderlecht. Je n'ai jamais compris ça. Lui, il me disait, en rigolant : 'Tu as beaucoup de qualités, sauf une : tu es un Mauve'. Je ne crois pas qu'il se verrait un jour travailler pour Anderlecht."
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