Sébastien Pocognoli n’aura pas tardé à rebondir. Après avoir mené l’Union Saint-Gilloise à un titre historique et à une qualification pour la Ligue des champions, une première depuis 90 ans, le technicien belge s’est engagé avec l’AS Monaco. Un défi de taille pour celui qui, il y a encore quelques semaines, hésitait à quitter le Parc Duden.
Son départ en cours de saison a surpris, mais aussi séduit l’ambitieux club de la Principauté, désireux de retrouver les sommets du football français. Pourtant, selon Het Nieuwsblad, l’opération n’est pas sans risque : Pocognoli arrive dans un contexte tendu, où l’exigence est maximale et la patience limitée.
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Une succession délicate et un vestiaire à reconstruireL’AS Monaco vient de se séparer d’Adi Hütter, auteur d’un bilan mitigé : 13 victoires pour 21 défaites en Ligue 1, sans oublier une lourde défaite contre le Club Bruges en Ligue des champions. L’Autrichien a aussi laissé derrière lui un vestiaire fracturé. L’Équipe rapporte que « il y aurait eu des critiques au sein du club sur sa gestion des joueurs confirmés et sur la manière dont il a développé les jeunes talents ».
Pocognoli devra donc rétablir la cohésion interne tout en imposant rapidement sa philosophie de jeu. À Monaco, il retrouvera un effectif composé de grands noms, dont Paul Pogba.
Une pression immédiate mais un projet clair
Le technicien belge sait qu’il n’aura pas droit à l’erreur. « Cela ne signifie pas pour autant que la barre ne sera pas haute », a-t-il confié à son arrivée.
Malgré cette pression, plusieurs médias estiment que l’alliance entre Pocognoli et Monaco pourrait s’avérer fructueuse. « Même s'il doit encore mettre en pratique son concept de jeu, son équipe devrait déjà être habituée à son approche exigeante », écrit L’Équipe. Un mariage de raison… mais sous très haute tension.
Salomon AGADA