Le KRC Genk, vainqueur de la Coupe de Belgique, n'a pas laissé passer l'occasion de revenir à 5 points du club Bruges, et de rester en même temps hors de portée d'Anderlecht et de l'Antwerp, troisième et quatrième, vendredi soir à la Luminus Arena, lors de la deuxième journée du play-off 1.
Son adversaire, Bruges, le leader de la Jupiler Pro League de football, pouvait de son côté se contenter d'un point, comme contre Anderlecht (2-2) lors de la première des six journées.
Mats Rits a pourtant été tout près d'ouvrir le score pour les blauw en zwart juste avant le repos. Mais Jhon Lucumi a repoussé sa frappe croisée, alors que le gardien Maarten Vandevoordt était battu.
Le défenseur colombien avait auparavant contraint Simon Mignolet à se détendre pour détourner son tir cadré des 25 mètres, juste après le quart d'heure.
Genk, pourtant un peu brouillon à la reprise, a ouvert le score par l'inévitable Paul Onuachu, bien servi par Bryan Heynen, qui a mystifié Mignolet d'une frappe puissante dans la lucarne, à la 57e minute (1-0).
Le 31e but de la saison du Nigérian, qui dépasse ainsi Wesley Sonck, le recordman du club limbourgeois.
Le Japonais Junya Ito, échappé sur le flanc droit, a crucifié à son tour le gardien brugeois à la 72e (2-0), imité quatre minutes plus tard par le Norvégien Kristian Thorstvedt qui réalisa lui aussi la frappe parfaite à l'entrée de la surface, après avoir mystifié Clinton Mata (3-0).
Le KRC Genk, deuxième derrière Bruges (39 points), compte désormais 34 points, Anderlecht et l'Antwerp 30, avant le choc de samedi (18h30) entre les Bruxellois et les Anversois, au Lotto Park.
"On a perdu une bataille mais pas la guerre", a déclaré après la rencontre l'entraîneur brugeois Philippe Clement, visiblement très déçu. "Mais bon c'est comme ça. On a quand même toujours six, et non cinq points d'avance..."
John van den Brom (Genk) était lui ravi: "pas seulement moi, mais tout le monde dans le vestiaire", a-t-il commenté. "Mais maintenant il faut continuer comme ça parce qu'à part la Coupe, on n'a encore rien en mains..."