On vous le disait lundi: les joueurs du Standard sont en congé jusqu'au 4 janvier mais ils n'ont pas le droit de quitter la Belgique. Selon le syndicat de joueurs Sporta, c'est illégal. Tout comme les amendes infligées à des joueurs qui participent à des lockdowns parties. A moins que cela ne figure dans les contrats.
La semaine dernière, trois joueurs du Cercle ont été surpris dans une lockdown party. Le club leur a infligé une amende et les a obligés à visiter des hôpitaux. Ils ont accepté la sanction, bien que celle-ci ne soit pas prévue dans leur contrat.
"Sans contrat, il n'y a pas de sanction possible, sauf si les joueurs acceptent", dit Marc Leroy, responsable du syndicat des joueurs, dans Het Nieuwsblad. "Mais s'ils vont au tribunal, c'est sûr qu'ils gagnent."
"Les sanctions doivent également être clairement spécifiées", dit Leroy. "A Ostende, le licenciement de Fabrice Ondoa est discutable. Son contrat prévoyait-il une telle sanction en cas d'infraction au règlement sur le coronavirus? Si oui, tous les joueurs du club pris dans une lockdown party doivent aussi être limogés. Sinon, Ondoa doit s'adresser au tribunal, il a toutes les chances de gagner."
La plupart des clubs recommandent aux joueurs de ne pas partir à l'étranger mais pour les sanctionner, il faut que cela soit prévu au contrat. Alexandre De Bruyn (Gand) et Aleksandar Vukotic (Waasland-Beveren) sont partis sans en aviser leur club. Comme ils avaient signé un accord, ils risquent une sanction.