Lukasz Teodorczyk a réalisé un triplé dimanche contre Mouscron alors qu'il n'avait marqué que quatre buts jusque-là. Reste à voir si l'heure de la résurrection a vraiment sonné.
Pour certains, c'est le discours du nouveau patron Marc Coucke qui est à la base de ce sursaut. "Les mots du nouveau président étaient bons, mais ils n'étaient pas décisifs. Il devait encore le prouver sur le terrain", a tempéré Marcin Kubacki, le manager du Polonais, au Het Nieuwsblad.
En fait, Anderlecht a tenté à tout prix de s'en séparer cet hiver. Le manager maison Mogi Bayat a amené pas mal de candidats acquéreurs (Nantes, Hambourg, Bordeaux, Atalanta) mais Teodorczyk les a renvoyés chez eux. Il y a eu une proposition qui intéressait le Polonais mais Anderlecht n'aurait plus eu que Ganvoula comme attaquant. "J'ai parlé avec Fabio Capello, l'entraîneur de Jiangu Suning, et Walter Sabatini, le directeur sportif. C'était un beau projet, car la compétition chinoise est en hausse avec toutes ces vedettes qui débarquent. En tout cas, dans l'optique du championnat du monde, il était peut-être préférable de rester avec Anderlecht."
"Le gros problème de Teo était Teo lui-même. Lukasz voulait marquer une autre trentaine de buts, tout comme l'année précédente. Alors que ces statistiques étaient vraiment exceptionnelles. C'est pourquoi il a forcé et sa confiance est tombée. Prenez en compte qu'un joueur important comme Tielemans a été vendu et vous comprenez pourquoi son début de saison n'était pas bon."