Une lacune au Standard: il ne compte que pour 10% du résultat final

Il y a des nuages au-dessus de Sclessin. Les changements dans l'organisation du club n'inspirent pas confiance aux supporters déjà troublés par quatre échecs d'affilée.

"Lors de chaque première saison de Preud’homme, il faut s’adapter à ses méthodes. Mais le problème, c’est que Michel a débarqué dans un groupe qui restait sur de très bons résultats. Quand on a su qu’il allait venir au Standard, on était seulement en mars, les playoffs n’avaient pas débuté et la situation était très différente", a commenté Marc Degryse dans Sport/FootMagazine. "Cette saison, il a fallu bosser beaucoup plus dur, jouer davantage avec la tête, mettre une tactique en place et surtout changer les mentalités."

A Bruges, MPH s'appuyait sur Philippe Clement, au Standard sur Emilio Ferrera. "Habituellement, le coach-adjoint doit être presque l’ami des joueurs, au Standard, ce n’est pas du tout le cas. La tactique d’un groupe, ce n’est  que 10% du résultat final. Le people management est extrêmement important, on le voit au plus haut niveau. Il faut arriver à établir une connexion entre le staff et le groupe."