Présent en conférence de presse ce mercredi, Ivan Leko a évoqué la situation actuelle du club. Comme à son habitude, le coach croate a dit ce qu'il avait sur le cœur.
Pour commencer, Leko a été questionné sur les soucis financiers du club : "Nous avons eu un briefing ce mercredi matin. Nous essayons de nous focaliser sur le football mais c’est compliqué car nous ne pouvons pas nous mentir à nous-même », explique-t-il. « C’est compliqué, pour les joueurs, le staff et toutes les personnes qui travaillent dans ce club. Tout le monde au club est inquiet. Pour nous, joueurs et entraîneur, être payé un ou deux mois de retard, ce n’est pas trop grave. Nous avons de la nourriture dans notre assiette. Mais pour toutes les personnes qui travaillent dans l’ombre, la situation est difficile. Le pire, c’est de ne pas savoir. C’est ce que nous demandons : de la clarté."
L'ancien coach de Bruges ne cache pas que tous ces problèmes ont un impact sur son groupe : "Jouer au foot, mettre en place une tactique, tout vient naturellement quand vous êtes heureux. Ici, nous sommes pour l’instant tous tristes. Je remercie notre direction de nous avoir donné des informations mais aujourd’hui, la vérité, c’est qu’il y a pas mal d’interrogations."
"Ici, nous faisons de la politique"
En signant au Standard, Leko ne s'attendait pas à arriver dans un club aussi mal géré : "Je suis venu pour, à terme, disputer les Playoffs 1 et l’Europe, si j’avais su que nous nous battrions pour ne pas descendre et pour une place en Playoffs 2, je ne serais pas venu. Je l’ai dit après OHL : en tant que coach, vous devez normalement faire jouer les meilleurs. Ici, nous faisons de la politique, en réfléchissant à ceux qui doivent jouer pour un transfert ou pour une autre raison. Personne ne m’a dit que je devais faire jouer. Mais je connais la situation et je sais qu’il faut aussi penser à la saison prochaine. Tout ça ne rend pas service."