A Washington, Rudi Garcia, sélectionneur des Diables Rouges, aborde le tirage au sort de la Coupe du monde 2026 avec enthousiasme et sérénité. Selon lui, l’événement est à la fois « palpitant et excitant », car il permettra non seulement de connaître les adversaires de la Belgique dans la phase de groupes, mais aussi de déterminer le camp de base, un élément essentiel pour préparer l’équipe dans des conditions optimales.
Pour Garcia, il n’existe pas de mauvais tirage : à ce niveau, aucune rencontre n’est simple. L’objectif prioritaire reste de franchir le premier tour, mais l’ambition, elle, est illimitée. Il ne craint aucun adversaire, pas même une potentielle finale face à la France. « Si on veut aller loin, il faut battre les grandes nations », affirme-t-il avec détermination. Garcia insiste également sur la distinction entre l’objectif rationnel — survivre à la phase de groupes — et l’ambition, qui vise le maximum.
Le directeur sportif Vincent Mannaert partage cette vision tout en y ajoutant une dimension organisationnelle. Il vit son premier tirage au sort mondial et souligne l’ampleur logistique d’un tel événement. Pour lui, deux critères comptent : un tirage sportivement accessible et une configuration logistique favorable, intégrant les villes, les stades et les distances à parcourir.
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Le groupe I pour des raisons logistiquesConcernant le groupe idéal, Mannaert privilégierait le groupe I pour des raisons géographiques, tout en espérant éviter les adversaires les plus dangereux des pots 2 et 3. Toutefois, il reconnaît que l’incertitude fait partie intégrante du charme du tirage.
En somme, la Belgique aborde ce rendez-vous avec une combinaison de réalisme, d’ambition et d’optimisme mesuré.