À l'Union Saint-Gilloise, on a vécu pas mal de grandes premières depuis le retour au plus haut niveau. Et ce fut le cas la saison dernière avec le titre.
Ca l'était en ce début de saison avec un coach qui, pour la première fois décidait de poursuivre son aventure. Il faut dire que remporter le titre et ainsi s'ouvrir les portes de la Ligue des Champions après une seule saison en tant qu'entraineur principal, ce n'est pas rien.
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La saison des premièresSébastien Pocognoli le savait et à l'inverse d'un Anthony Moris, qui décidait de signer un gros contrat à un moment charnière de sa carrière, le coach acceptait de rester dans la capitale. Tout le monde pensait donc qu'il serait présent au moins jusqu'à la fin de la saison et tenterait de défendre le titre remporté.
Mais les sirènes de Monaco ont été plus fortes. Plus fortes que quoi, exactement ? Certainement que la volonté de rester uniquement pour l'aspect sportif. Car si Pocognoli ets encore jeune, l'occasion de rejoindre un club ambitieux prêt à lui offrir un salaire plus important, ce n'est pas rien.
Pas question de déroger à la règle
Comme c'est le cas depuis qu'Alex Muzio est là, pas question d'offrir des gros contrats même à ceux qui ont fait leurs preuves. Le modèle, c'est consentir à un effort financier avec en retour la promesse de grandir et de pouvoir rejoindre un club plus huppé si c'est le cas sans que l'Union ne s'oppose à cela.
Récemment, ce fut le cas avec Charles Vanhoutte, qui n'a pas reçu de valorisation malgré l'argent de l'UEFA. Avant cela, Karel Geraerts l'avait appris à ses dépens, en pensant pouvoir demander un salaire revu à la hausse après avoir pu lutter pour le titre jusqu'au bout.
Pour le moment, pas question de déroger à une règle qu'on s'est fixé et qui fonctionne. Mais pour combien de temps encore ? Plus le temps de se poser la question, il va falloir trouver un remplaçant à Pocognoli.