Le Clasico entre Anderlecht et le Standard a laissé un goût amer aux Rouches. Alors que les Liégeois pensaient égaliser à la 78e minute grâce à une tête d’Ibrahim Karamoko, l’arbitre Van Driessche a annulé le but pour une faute présumée d’Henry Lawrence sur Colin Coosemans. Une décision qui suscite l’incompréhension dans les rangs liégeois.
Pour le portier bruxellois, la faute semblait évidente. Mais du côté du Standard, la frustration domine. “Il vaut mieux que je ne parle pas trop de ça”, souffle d’abord Casper Nielsen au micro de DAZN, visiblement irrité. “De tels duels arrivent tout le temps dans le petit rectangle. Il faut désigner la limite. Mais nous avons bien joué, nous avons suivi le plan et nous sommes procurés des occasions. Malheureusement, il faut qu’on se récompense.”
Les Rouches n’en démordent pas : le contact entre Lawrence et Coosemans ne justifiait pas une faute. “Je me tenais juste à côté du gardien et il me fonce dedans. Ils ont estimé que c'était une faute... c’est une blague, franchement”, lâche Henry Lawrence, amer. “Si l’arbitre cherche absolument ce genre de contact, ils le trouveront. C’est un sport de contact. Il faut peut-être revoir les règles.”
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Nielsen relativiseCe sentiment d’injustice vient ternir la performance solide du Standard, qui aurait pu repartir d’Anderlecht avec un point précieux.
Malgré la colère et la frustration, Nielsen tente de relativiser. “Nous devons continuer à travailler et rester positifs, même si c’est très frustrant”, admet-il. Le Standard, courageux mais mal récompensé, repart de Bruxelles sans point, mais avec la conviction que la bataille n’est pas perdue.
Salomon AGADA