Noah Sadiki a été transféré d'Anderlecht à l'Union, où le milieu de terrain a fait sensation. Cette saison, le produit de Neerpede est en route vers le titre. Il a accordé une interview à Het Nieuwsblad.
Sadiki a connu un passé agité à Anderlecht. Notamment en raison de l'explosion de son père François contre certains supporters d'Anderlecht. Finalement, l'international congolais a choisi de rejoindre le rival bruxellois. L'été prochain, il pourrait franchir une nouvelle étape dans sa carrière.
Sadiki n'avait pas de repères à Anderlecht. « Trois entraîneurs, trois visions différentes. Pour moi, c'était déroutant. J'ai fait mes débuts sous Vincent, contre Bruges, et le lendemain il était parti. Qu'allait-il se passer ? Felice m'a donné des opportunités, jusqu'au match à Westerlo où tout le monde a mal joué et où je suis sorti à la mi-temps. Après ça, je ne suis plus revenu, jusqu'au match contre West Ham. Et puis il a été viré. »
Riemer l'envoie en U21
Le milieu de terrain estime que, par la suite, on lui a manqué de respect. « Avec Riemer, mon histoire était terminée. Je jouais à peine, que ce soit à gauche, à droite, ou en tant qu'arrière droit. Je me sentais mal. Je ne recevais plus le respect que je méritais. Je pensais que je pouvais mieux faire et que je méritais plus. Lui n'était pas d'accord. Du coup, j'ai joué avec les U21, ce qui ne me dérangeait absolument pas. Là, j'avais encore du plaisir. »
Pourtant, Sadiki s'inspire d'une icône d'Anderlecht. « Youri Tielemans. Il a débuté à 16 ans était contre Lokeren, non? Je m'en souviens encore. Contre Ostende, il a marqué du gauche et du droit, ça je m'en souviens aussi. Si jamais j'avais percé comme milieu de terrain à Anderlecht, j'aurais voulu être comme Tielemans. »
Les ambitions de Sadiki vont cependant encore plus loin. Parmi les clubs cités, il y a l'Olympique Lyonnais. « Je dois encore progresser pour être comme Tielemans. J'ai une bonne frappe mais je ne l'ai pas encore montrée en match. Demandez à Kevin Mirallas. »